Le jour de la saint Valentin, nos membres sont venus montrer leur solidarité en venant nombreux à la première session de l’AG du Syndicat. Bien que de nombreuses informations aient été données, voici les points marquants pour ceux qui n’auraient pas pu y participer…
Au début de la réunion, la présidente, Catherine Comte-Tiberghien a fait le point sur la situation passablement irritante concernant les négociations en cours avec l’administration. Nous avons été désolés d’apprendre que le rétablissement d’un véritable dialogue social, après les évènements de 2018 qui avaient générés déception et détruit la confiance est une fois de plus altéré par l’administration: des documents indispensables à la négociation au sein du Comité de négociation paritaire (JNC) n’ont pas été soumis suffisamment à l’avance afin que le Syndicat puisse présenter sa position sur des sujets cruciaux ( recrutement et sélection., diversité, amendements aux statuts du personnel etc…). Heureusement, dans une réunion ayant eu lieu le lendemain de l’AG, le Directeur-général a réaffirmé très clairement et sans équivoque « la nécessité d’un dialogue social prévisible et fiable », des paroles bienvenues qui ont certainement évité que la prochaine session du Conseil d’administration de mars 2019 soit une fois encore agitée. Restez connectés afin de suivre ce qu’il va se passer au sein du CNP cette année…
Nous avons aussi reçu les dernières informations données par notre Conseillère juridique du Syndicat , Chloé Charbonneau-Jobin concernant les plaintes faites contre l’implantation du nouvel ajustement de poste à Genève. Ella a indiqué que 250 collègues ont fait appel contre la décision du DG, appliquée depuis avril 2018. Dans sa réplique, l’Organisation a choisi de présenter une défense politique et donc a adopté une position contraire à celle qu’elle avait tenue durant toute la période précédant la décision d’appliquer l’ajustement de poste révisé au personnel basé à Genève. En attendant un autre tour d’écriture entre l’administration et le Syndicat, on espère que le Tribunal rendra sa décision au plus tôt fin juin 2019.
Comme tous nos membres le savent, la vision et la mission du Syndicat ont été définies pour une période de cinq ans (2015-2020) et seront débattues à nouveau lors de la réunion mondiale qui aura lieu l’année du centenaire du Syndicat en 2020. Les objectifs plus détaillés pour 2019 ont été adoptés par cette AG avec des amendements proposant de mieux lier la réduction de l’empreinte carbone à certains sujets tels que le télétravail. Un autre amendement a reçu un vif soutien : celui de créer un groupe de travail sur les préoccupations du personnel travaillant sous contrats de coopération au développement (DC).
Nous remercions chaleureusement les membres pour avoir passé un peu de temps avec nous en ce jour de Saint-Valentin.
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