At the bottom of this article, you will find the translation into the other working languages of the ILO.

La comité de rédaction vous propose un article historique..

Retrouvé dans nos archives de notre magazine « Union », écrit et publié pour la première fois en 1970, republié en 1995.

Nous vous le livrons « tel quel ».

Bonne lecture

********

The editorial board brings you a historical article.

Found in the archives of our magazine ‘Union’, written and published for the first time in 1970, republished in 1995.

We are publishing it ‘as is’.

Happy reading

*********

On ignore encore si les difficultés financières actuelles continueront jusqu’à la fin de l’annểe où se prolongeront l’année prochaine. Il se peut que nous assistions au commencement d’une crise de confiance dans l’ensemble du système des Nations unies.  Pour le BIT, si la crise continue, elle pourrait se traduire par une réduction sensible des activités et du personnel l’an prochain.

On ne saurait guère s’attendre à ce que la session de novembre du Conseil d’administration se passe sans que la situation soit clarifiée. Le Syndicat du personnel, lors de son assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 1970, a adopté cette attitude que des réductions de personnel ne pourraient être acceptées avant que le problème politique ait été discuté par le Conseil d’administration, avant que toutes les autres possibilités de se procurer les fonds nécessaires pour que les activités normales aient été épuisées, et avant que le Conseil d’administration ait approuvé un programme réduit élaboré par le Directeur général en consultation avec les représentants du personnel (paragraphe 5 de la résolution adoptée par l’AGE le 25.10.1970). Le Comité du Syndicat du personnel insiste pour que ces consultations aient lieu dès que l’occasion s’en présentera.

Les différentes propositions possibles que l’on peut s’attendre à voir soumettre au Conseil d’administration en novembre comprendront probablement une proposition fondée sur la supposition que les Etats-Unis d’Amérique ne vont pas s’abstenir de s’acquitter de leurs obligations actuelles, ou des obligations découlant du fait qu’ils continuent à être Membre de l’OIT. Le Département d’Etat a affirmé leur intention de demeurer Membre. Dans ces conditions, il ne reste qu’un problème temporaire de trésorerie, qui ne peut guère justifier des réductions massives des activités de l’OIT.

Après les succès du « Fonds de sauvegarde de I’OIT », auquel une forte proportion du personnel a versé des contributions, le Directeur général a décidé de renouveler, tout au moins jusqu’à la fin de l’année, tous les contrats de durée déterminée venant à expiration entre le mois d’octobre et le 31 décembre 1970, au cas où ils auraient été renouvelés dans des circonstances normales.  A quelques rares exceptions près, les fonctionnaires à contrat de courte durée, autres que ceux qui sont le plus manifestement temporaires, peuvent s’attendre à des prolongations semblables.

Ce qui provoque un grand mécontentement est la façon dont on procède actuellement au choix de certains contrats de durée déterminée en vue d’une prolongation, au-delà de la fin de I’année, de trois mois, six mois, ou dans certains cas d’une année. Naturellement, on ne peut que se féliciter de ces prolongations, mais inévitablement elles soulèvent des questions dans I ‘esprit de ceux dont les contrats n’ont pas été renouvelés au-delà de la fin de l’année, et qui peuvent se trouver dans le même service et faire le même travail.

Il n’est pas possible, sur la base de cas individuels, de se rendre compte des principes appliqués, le cas échéant, pour choisir les fonctionnaires en vue d’une prolongation au-delà de la fin de I ‘année. On nous dit que la sélection est faite sur la base des besoins essentiels des différents services, besoins qui demeureront essentiels même si des réductions sensibles du personnel se révèlent nécessaires l’an prochain. Dans certains cas, le renouvellement s’applique en bloc à des catégories entières ou à des services déterminés. Il apparait que les possibilités de favoritisme et de décisions arbitraires sont, en conséquence, considérables. Si des réductions de personnel s’imposaient, le Syndicat du personnel s’efforcerait d’assurer que « les mesures prisent soient également réparties entre toutes les catégories et tous les grades du personnel, et tiennent le plus grand compte de l’ancienneté et des charges de famille de l’intéressé » (voir résolution de l’AGE du 25.10.1970). Pour le moment, les renouvellements jusqu’à la fin de l’année ne sont pas, et ne doivent pas être interprétés comme impliquant le non-renouvellement ultérieur. C’est la raison pour laquelle le Syndicat du personnel ne doit pas et ne peut pas s’opposer aux renouvellements au-delà de la fin de l’année, même s’il n’est pas convaincu que la sélection de ceux qui bénéficient d’un renouvèlement plus long soit, dans tous les cas, faite équitablement.

(Traduit de ľ’anglais par Robert La-france.)

English version (deepl): here

Spanish version (deepl): aquì

One thought on “La “crise””
  1. Thanks for sharing, this article has not gotten old !
    In 1970 however, many more colleagues had an RB-funded contract, correct ?
    Were they then less at risk of loosing their job, with no benefit, compared to non-RB funded colleagues today ?
    Thanks again

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *