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Ah, le premier avril, quel jour exquis pour une révélation de haute importance ! DCOMM nous a gratifiés de la divulgation du rapport top secret sur la transformation du BIT en un palace digne des dieux, une information qui a certainement révolutionné le monde diplomatique. Franchement, comment ne pas applaudir sarcastiquement cette brillante initiative de nous distraire avec des histoires de rénovation luxueuse, pendant que les États membres pleurnichent à propos des coûts exorbitants à Genève, cette perle rare classée troisième ville la plus chère du monde selon certains classements ? Oh, et bien sûr, pourquoi ne pas en rajouter une couche en spéculant sur la légitimité du siège à Genève grâce à la révélation des bureaux vides ? DCOMM, vraiment, vous avez le don de transformer une simple plaisanterie en une satire de haut vol !

Quitte à critiquer ouvertement, allons-y gaiment et franchement !

Depuis le début des travaux de rénovation de notre « futur hôtel de luxe », le parking P2 a été réservé pour les sociétés intervenant sur le chantier de rénovation. Pendant longtemps, ce parking était rempli de voitures et camionnettes d’entreprises et son accès strictement réglementé, barrières externes et portes d’accès au bâtiment ne laissant que peu de chance à l’interprétation au fonctionnaire lambda.

Toutefois, depuis plusieurs mois déjà, la situation a visiblement changé concernant l’accès au parking P2 : la barrière extérieure est levée en permanence laissant libre accès à toute personne extérieure au BIT et tous les fonctionnaires utilisant les portes Nord du bâtiment.

Dans les faits, les prestataires externes, souvent personnellement inconnus à cause de la rotation des équipes, rentrent dans le parking sans aucune supervision, alors que les fonctionnaires, connus, fichés, indexés, doivent s’identifier au moyen de leur badge pour que la barrière se lève.

Le message que l’on reçoit est le suivant : le BIT ne fait pas confiance à son personnel, mais n’a aucun problème avec les prestataires externes.

Le problème a déjà été remonté au management d’INTSERV plusieurs fois mais la réponse a été évasive :

  1. Il y a un tel tournus des équipes qu’il est difficilement acceptable de faire des badges nominatifs pour tous les intervenants sur le chantier sans retarder l’avancement des travaux
  2. Les gens sont de toute façon contrôlés à la guérite.

On parlait de se tirer une balle dans le pied ? Si tout le monde est contrôlé à la guérite, pourquoi garder une barrière de parking baissée ?

INTSERV : merci de relever les 2 barrières de l’injustice sociale et par la même occasion, redonner l’accès au P2 à tous les fonctionnaires car il n’y a plus aucune justification d’appliquer une ségrégation entre travailleurs au siège.

Non à la discrimination sociale ! 😊

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