Disclaimer :
Le comité communique régulièrement avec ses membres par d’autres moyens que cette publication.
Cet article est un condensé résumé des évènements les plus marquants intéressant le personnel et s’étant déroulés depuis le dernier numéro d’UNION. Certaines situations ont pu évoluer depuis la rédaction de cet article et le Comité encourage toujours ses membres à consulter la page Web du syndicat : http://www.ilostaffunion.org/?lang=fr ou sa page Facebook « ILO Staff Union » ou encore à suivre la présidente sur son compte twitter @ILOUnionPres
L’état des négociations
« Compensation package » amendements au Statuts du personnel.
Comme vous le savez déjà, en décembre 2015, l’assemblée générale des Nations-Unies a modifié l’ensemble des prestations des fonctionnaires du système. Ces modifications doivent entrer en vigueur en janvier 2017, voire au plus tard en janvier 2018 pour l’âge de la retraite et les allocations pour frais d’étude. Le syndicat est persuadé que l’administration avait une marge de manœuvre quant à la mise en œuvre des décisions de l’Assemblée générale, notamment eu égard à la notion de droits acquis.. Ces modifications ont fait l’objet de négociations et les points discordants figurent sur les minutes du Comité de négociation paritaire. En effet, s’agissant de certaines dispositions, le syndicat a essuyé une fin de non-recevoir sous prétexte que les décisions de l’assemblée doivent être purement et simplement appliquées. Un document modifiant le statut du personnel pour prendre en compte ces décisions a été présenté au dernier Conseil d’administration
Dans son discours devant la PFA (disponible sur le site du syndicat), la présidente a expliqué les raisons pour lesquelles ces amendements constituaient une atteinte aux conditions d’emploi des fonctionnaires du système des nations unies dans son ensemble.
L’introduction de l’âge obligatoire de la retraite à 65 ans au plus tard en 2018.
Cette décision faisait également partie de celles prises par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre dernier. Le Comité a demandé d’ouvrir les discussions sur ce sujet et d’avoir accès à toutes informations nécessaires dès février 2017. A ce jour, aucunes discussions n’ont encore eu lieu. Il est évident que l’administration traine des pieds sur ce sujet et choisit ses priorités. Pour le syndicat, ce sujet est par contre très important, notamment en ce qui concerne les mesures transitoires accompagnant l’introduction de cette mesure et d’autres gravitant autour de ce sujet tels que le réemploi des fonctionnaires et l’inégalité de traitement actuel concernant la prolongation des contrats. Les dernières informations semblent laisser présager une ouverture des discussions imminente.
Négociations sur une possible réforme contractuelles
Une réunion d’information organisée par le Comité pour ses membres ainsi que tout le personnel a eu lieu le 7 juin dernier sur ce sujet. Pour ceux qui n’ont pas pu participer à cette réunion, de plus amples informations sont disponibles sur le site web du syndicat. Six réunions informelles ont eu lieu aboutissant à une retraite avec l’administration afin de déterminer les points de convergence et de divergence suite aux propositions faites par l’administration. La position du Syndicat est très claire : tout changement devra être basée sur une amélioration et non une dégradation des conditions d’emploi d’une majorité du personnel. Cela comprend la conservation des droits acquis, entre autres choses le contrat sans limitation de durée, le renforcement les droits des travailleurs précaires en exigeant une application stricte des statuts du personnel et des directives en vigueur en matière de contrat. Les conditions d’emploi de nos collègues bénéficiant de contrats financés par la coopération au développement sont également au cœur des préoccupations du syndicat. Il a fait des propositions concrètes en attente de réponse de l’administration en ce qui concerne la durée du contrat égale à la durée du projet, une meilleure protection sociale, des passerelles facilitées pour le recrutement sur budget régulier et l’établissement d’un mécanisme de redéploiement. Les négociations sont difficiles mais le Syndicat a exigé la présence de toutes les personnes pouvant jouer un rôle, – notamment FINANCE, PARDEV, JUR et HRD – pour obtenir des réponses claires et un engagement de la part de l’administration quant à la faisabilité des propositions du Syndicat. Une retraite s’est tenue hors les murs le 11 octobre 2016 mais n’a pas généré d’avancement significatif vers un possible accord. Certes des points de convergence ont été définis mais nous sommes loin de la rédaction d’un accord. De plus, le double langage de l’administration et l’absence de consultation sur certains documents présentés au dernier Conseil d’administration ne contribuent pas à favoriser l’atmosphère des discussions.
C’est pourquoi, l’assemblée générale ordinaire du 19 octobre a mandaté le Comité d’organiser une assemblée générale extraordinaire afin d’avoir toutes les informations nécessaires sur les négociations en cours et afin que le Comité est un clair mandat sur la suite des évènements au cas oÙ tout ne se passerait pas idéalement.
Rénovation du bâtiment
Comme vous le savez, le Syndicat est observateur au sein du Comité de pilotage (Steering Committee) sur la rénovation du Bâtiment du siège à Genève..
Le processus va bientôt entrer dans sa phase 2 avec un retard de 3 ou 4 mois. A partir de l’année prochaine, la partie centrale va être fermée avec une partie rénovée (Sud) et une partie non rénovée (Nord).
Le syndicat a dû intervenir concernant une nouvelle proposition émanant de l’administration qui propose notamment que les P4s partagent un bureau dans la partie rénovée sud et qui va à l’encontre des règles actuellement en vigueur concernant l’attribution des bureaux en fonction du grade du fonctionnaire (directive du bureau IGDS n° 433 (version 1) du 6 juillet 2015). Après plusieurs rounds de discussions, de consultations avec les principaux intéressés, et une discussion finale au sein du Comité de négociation paritaire du 13 octobre, une nouvelle directive devrait être publiée mentionnant la nouvelle répartition, son caractère provisoire ainsi qu’un train de mesures pouvant faciliter le travail individuel des spécialistes ou garantissant la confidentialité de certaines tâches.
Assurance santé
L’assemblée générale de la Caisse d’assurance pour la protection de la santé (CAPS) a eu lieu le 29 septembre 2016 après deux années sans réunion. La réunion a été enregistrée et vous pouvez accéder au contenu par sur la page web de la caisse de santé. Les assurés ont posé des questions très claires notamment en ce qui concerne les médicaments remboursés, les accords existants avec les praticiens genevois et surtout, l’assurance santé après la cessation de service et l’externalisation de la caisse.
Sur la question de l’assurance santé après la cessation de service, le groupe de travail mis en place au niveau des Nations-Unies n’a pas fini ses travaux et continue d’explorer toutes les possibilités de faire des économies sur le dos des anciens fonctionnaires. Ce sujet requiert toujours la plus grande attention du syndicat et Il convient de rester attentif à ce qui sera proposé lors des prochains Conseil d’Administration.
En ce qui concerne une possible l’externalisation de la caisse et le recrutement d’auditeurs pour en étudier la faisabilité. Le syndicat est encore extrêmement vigilant sur ce dossier et vous informaera dès lors qu’il aura plus d’information à ce sujet. Parralèlement, des groupes de travail au sein du comité de gestion sont en train de travailler ardemment sur les possibilités d’une meilleure gouvernance de la Caisse basés sur des critères reconnues mondialement.